Taux d'emploi à la sortie d'école

Taux d'emploi à la sortie d'école

Taux d'emploi à la sortie d'école

Enquête insertion CGE 2017 : taux d’emploi de 86,5 % (+3,4 pts), une enquête sur les bachelors en 2018.

Les diplômés des promotions 2016 des grandes écoles connaissent en 2017 un taux d’emploi net à six mois de 86,5 %, soit une augmentation de 3,4 points par rapport à 2016 (83,1 %), annonce la Conférence des grandes écoles dans sa 25e édition de l’enquête insertion, dévoilée le 13/06/2017.

Ce taux atteint « plus de 94 % » pour la promotion 2015, 12 à 15 mois après la diplomation, et 96,5 % pour la promotion 2014, 24 à 27 mois après la sortie d’école.

Le taux de diplômés embauchés en CDI augmente aussi, avec 79 % (+ 2 points par rapport à 2016).

Les salaires restent stables : le salaire annuel moyen hors primes en France passe de 33 542€ en 2016 à 33 625€ en 2017 (+0,25 %, contre +1,5 % entre 2015 et 2016). Tous pays confondus il passe de 34 681€ en 2016 à 34 864€ en 2017 (+0,53 %). « Nous constatons qu’il y a peu de pression dans le marché pour élever les salaires. La tendance est plate. Nous notons + 4 %, avec les primes. Les employeurs utilisent la partie variable du salaire pour compenser la stabilité du fixe. Il n’y a pas beaucoup d’augmentation depuis 7-8 ans, au sens nominal », indique Peter Todd, président de la commission aval de la CGE et directeur général de HEC.

Autres chiffres clés de l’enquête International : 15,2 % des diplômés s’expatrient, soit 1,4 point de moins qu’en 2016. Ils privilégient, par ordre d’importance : le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine et la Suisse. Parmi les 14,9 % d’étudiants étrangers diplômés d’une grande école, deux tiers sont restés en France pour leur première expérience professionnelle.

Employeur : La CGE indique que pour la première fois en 2017 les PME deviennent le premier employeur des diplômés des grandes écoles avec 31,7 % des embauches, devant les grands groupes (31,3 %), les ETI et le TPE (8,1 %).

Entrepreneuriat : 3 % des diplômés créent leur entreprise en 2017, soit 1 point de moins qu’en 2016. Ils sont 3,8 % parmi les managers et 2,3 % parmi les ingénieurs, contre respectivement 7 % et 2,4 % en 2016. « Peut être qu’il est plus facile de trouver un emploi classique aujourd’hui, en ce sens, c’est une bonne nouvelle : les étudiants ont probablement plus de facilités à intégrer une entreprise. Je ne dirais pas pour autant que créer son entreprise est un choix par défaut, mais cela demande beaucoup de travail », analyse Peter Todd.